Sacro-sainte bagnole !

Circuler en voiture dans les villes de la banlieue parisienne sud, Palaiseau, Orsay, Massy, etc, relève du gymkhana : entre les dos d’âne qui sont là pour les automobilistes un peu trop poussés sur le champignon, les trous dans la chaussée, qui sont souvent la faute au temps qui passe, et les innombrables bagnoles garées un peu partout dans ces quartiers résidentiels, cela devient difficile d’avancer.

Les voitures : elles sont là, de plus en plus en plus nombreuses, et même si chaque habitation doit avoir de quoi les garer hors de la chaussée, on sait bien que le garage sert bien souvent de foutoir, et que la voiture passe ses nuits au bord de la route. Ou sur les trottoirs. Rues historiques, étroites, donc, où à peine deux voitures peuvent se croiser, donc si une rangée de bagnoles stationne sur le côté, ça ne passe plus que dans un sens. En admettant que les résidents stationnent du même côté de la route ! Le choix du côté en question me semble être fait selon l’anarchie la plus totale, et quelque contestataire, parfois, décide de ne pas suivre le mouvement, et on se retrouve à zigzaguer entre des voitures stationnées de part et d’autre, à ne plus pouvoir se croiser, etc.

D’où le paradoxe : nous avons de plus en plus de voitures (au moins deux par famille !), et de moins en moins de place pour circuler avec ?

Aller, hop, tous en vélo ! M’enfin...