Fil d’Ariane dans la vaste montagne hivernale, simple rail dans une neige vivante, éphémère, véritable tranchée dans une neige légère et profonde, ou simple repère effleuré dans une neige dure, balisage discret, la trace nous balade au gré de ses caprices sur le manteau neigeux. Parfois on la fait, (...)
Parfois la neige se fait collante. Vraiment. Sympathique, la neige, souvent, mais parfois, collante. Elle s’accroche aux basques. Aux skis. Elle s’insère entre les poils synthétiques qui garnissent les peaux que l’on colle sur les spatules. Peaux anti-recul pour gravir la montagne enneigée. La neige (...)
Guide topographique. Topoguide. Un « topo » est un livre très utile pour qui aime à fréquenter la montagne dans sa dimension plus ou moins verticale : il indique la voie ! Comment la trouver, comment la suivre, et quelle en est la difficulté. Voilà pour la sémantique.
Je suis tombé sur un article d’un (...)
Que serait la montagne sans la délicate touche de couleur apportée par les fleurs ? La nature est toujours fascinante, ses couleurs et ses formes un étonnement sans cesse renouvelé. Les fleurs sont peut-être la quintessence de cette palette qui se conjugue à l’infini. Je reste souvent en béate (...)
Tandis que nous descendons du refuge sous un ciel bleu écarlate, la Lune en profite pour se lever, timide croissant diaphane qui émerge doucement, calé entre les Petites Jorasses à gauche et leurs grandes sœurs à droite.
Ainsi se terminent tranquillement nos vacances, sur ce sentier caillouteux, (...)
Déplier le timon, le rigidifier avec les anneaux, enlever la glace et la neige aux extrémités, enfiler le harnais, se mettre dans l’« axe » de la bête : les planches au milieu du timon, le traîneau dans le dos, et accrocher les deux mousquetons des tiges sur le baudrier. S’arc-bouter. Soixante kilos, (...)
Ce long week-end de Pentecôte était réservé depuis belle lurette, sur nos agendas. Les billets de train achetés depuis longtemps. Ce qui, au passage, ne les a pas empêché d’être au prix fort, un peu plus de cent quarante euros par tête : la publicité de la SNCF qui orne les gratuits du métro serait-elle (...)
La nuit n’est jamais complètement noire à 72° de latitude nord, vers la mi-avril. Tout au plus une pénombre crépusculaire (ou aubéenne) un peu marqué vers une heure ou deux du matin. Et puis l’aube pointe lentement son nez vers trois-quatre heures avec son cortège de couleurs sur l’horizon. D’ailleurs (...)
Entre blancheur et grisaille, quelques touches de couleur
Un petit village sur la côte est du Groenland, à peu près à mi-chemin entre l’extrémité nord et l’extrémité sud de l’île, au bout de la péninsule de Scoresby. D’ailleurs son nom danois est Scoresbysund, d’après le nom de l’explorateur et surtout (...)