Y’a d’la joie, Bonjour, bonjour les hirondelles, Y’a d’la joie
Ce matin, j’accompagne ma fille à l’école. Je croise un nombre certain d’autres parents qui font de même. On croise d’ailleurs plus ou moins les mêmes chaque matin, et même si on ne va pas garder les chèvres ensemble, il reste (…)
Il pointe timidement le bout de son nez, le livre électronique. Hi(ii)-bouc. Mais dans le métro, RER, on croise de plus en plus de voyageurs qui lisent sur ces plaquettes, tablettes électroniques, choisissant leur ouvrage parmi une bibliothèque virtuelle bien plus vaste qu’une vie humaine ne (…)
J’écoute assez rarement France Inter l’après-midi, et encore plus rarement l’émission Là-bas si j’y suis de Daniel Mermet, car en général je craque avant la fin des messages des auditeurs, plaintes et lamentations en veux-tu en voilà... Donc, une fois n’est pas coutume, j’écoutais cette (…)
En ces temps de grisaille hivernale, je m’étonne que les villes ici-bas soient si grises, comme si elles voulaient absolument refléter l’impression tristoune qui transpire déjà de chaque volute nuageuse. Je me demande pourquoi le béton qui tapisse nos villes est si gris. Je me demande pourquoi (…)
Je suis triste de voir comment nos dirigeants dirigent. Je suis triste de constater que la culture et la liberté d’expression ne pèsent plus bien lourd devant le pouvoir et l’argent.
J’étais déjà bien triste il y a un an de constater le peu de poids des intellectuels, chercheurs et (…)
Fut un temps ou l’on pouvait se soulager en toute quiétude dans les rues des villes sans pour autant passer pour un demeuré ou un sauvage échappé de je ne sais quel asile. Évidemment il fallait composer avec l’âcre et permanente odeur qui allait avec. Époque donc bien révolue, nos villes sont (…)
J’adore les pommes. Et n’ayant pas de pommier dans mon jardin, il m’arrive d’avoir recours au marchand de pommes pour assouvir mon besoin. Marchand de pommes sous des formes diverses, mais dont la plus récurrente reste le supermarché. Or les pommes de supermarché, ou de primeur, c’est selon, (…)
J’ai décroché le téléphone, récemment, chez mes parents...
Il fut un temps où le téléphone était un ustensile d’une universelle simplicité à utiliser : ça sonnait, on décrochait, on se plaquait le combiné sur l’oreille, on écoutait, on parlait. Désormais rien n’est moins sûr : ça sonne, on (…)
J’ai croisé un jeune, étudiant, je présume, qui marchait à côté de moi sur le parvis de Jussieu, et pour cause, on allait dans la même tour. Casquette vissée sur le crâne, légèrement de côté, angle de négligence recherché, et casque à musique sur les oreilles. Sa démarche était curieuse, elle (…)
Avec l’argent d’un côté et le dopage de l’autre, le monde du sport professionnel n’est pas particulièrement reluisant. Le deuxième n’étant qu’une conséquence du premier. Dieu Pognon. Que de sacrifices en son nom ! En cette période où (presque) tout un chacun se retrouve vissé derrière son (…)