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Peut-on lutter pour l’environnement sans plonger dans le dogmatisme anti-scientifique ?
L’écologisme, qui lutte pour préserver l’environnement, est empreint de beaucoup de croyances élevées au rang de certitudes. Ces croyances sont facilement propagées par internet grâce à des militants dévoués corps et âmes. Une certaine défiance envers la science et la technologie règne dans ses rangs. Les « écolos » maîtrisent souvent très bien l’effet de halo, ce biais cognitif qui tend à ne faire voir que ce qui renforce une conviction tout en écartant tout le reste. On peut le constater, par exemple, dans tout ce qui a trait aux ondes électromagnétiques émises par nos diverses technologies (téléphonie mobile, wifi, etc), ou par les lignes électriques haute tension, dont aucune étude sérieuse n’indique de risque sanitaire. Les écolos ne retiennent là que les études qui abondent dans leurs idées mais qui sont souvent mal ficelées sur le plan de la méthode scientifique, ou bien au résultat non significatif statistiquement ; les études sérieuses montrant qu’aucun risque sanitaire n’existe sont paradoxalement taxées de complotistes. Par contre, les scientifiques ont la côte quand ils montrent que la planète est en danger avec un climat qui s’emballe, la faute aux activités humaines. Deux poids, deux mesures, donc. Il faudrait que le mouvement environnementaliste prenne des cours de science pour gagner en crédibilité. Car la science est indispensable et indissociable de la lutte pour protéger l’environnement. Tout comme la technologie. Et si la première n’est qu’une somme de connaissances que l’on construit brique après brique, avec méthode, la seconde découle de l’application de la première ainsi que de choix de société.
Guillaume Blanc
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